= réceptionner de manière hostile ; réceptionner sous les huées 嘲骂 喝倒彩; chasser ; mettre à la porte brutalement ; exclusion brusque ; réception hostile 心怀敌意地接待;粗鲁地赶走
时过境迁,人们已不知这个古老的表达来源何处。但根据相关记录,应该是早于1789年(法国大革命)。目前看来,有三个解释是还能站得住脚的。
在介绍起源前,我们要知道“格勒诺布尔式的行为”指不再遵从一位朋友的意见,因为他可能是个小偷或诈骗犯。
我们在1841年Agricol Perdiguier(19世纪的法国作家)出版的书《手工业行会手册》一书中可以找到相关描述:
“在公司中,盗窃或诈骗的成员会受到这样的待遇,他会被带到房间或者田野里接受惩罚。接受过如此对待的人在道德层面上已经被玷污,不能再应聘同一家公司(会被视为不具资格)。没有任何人想要被施以这样的处罚,虽然它不直击肉体,但没有什么比这让人丢脸的了:还有什么比死于屈辱难以忍受的吗?!
关于这个表达来源的第一种解释(或许不是最合理的一种),就是两个争吵的人被互相甩到了格勒诺布尔的城门上。
第二种解释来自于语法学家Richelet。1680年,他在出版的词典中写下了大胆的一句“除去多菲内省人【1】,就数诺曼底人最坏了!”。因此,在他之后经过多菲内赴晚宴时,就享受到了被人们乱棍驱赶出城的待遇。
第三种解释来自于路易十六国王,传言他手下有一支负责下达命令的军团,曾被百姓的乱石驱逐出城。
【1】多菲内是旧时法国东部省份,省会是格勒诺布尔。
Origine et définition
Si l'origine, comme la date de naissance de cette expression quelque peu tombée en désuétude, ne sont pas certaines, une chose est sûre, au vu des documents qui la citent, c'est qu'elle est antérieure à la révolution de 1789.
Son origine est en effet incertaine mais, parmi quelques autres, on en trouve trois qui semblent tenir la route[1].
Avant de les proposer, il faut que savoir que "la conduite de Grenoble" est une désignation qui s'appliquait à une exclusion brutale de son obédience d'un compagnon qui avait failli, qui était un voleur ou un escroc.
À ce propos, on trouve cette description dans "Le livre du compagnonnage" d'Agricol Perdiguier en 1841 :
« Cette conduite se fait, dans une Société, à un de ses membres qui a volé ou escroqué ; c'est le châtiment qu'on lui inflige dans une chambre ou dans les champs. Celui qui a reçu la conduite de Grenoble est flétri moralement ; il ne peut plus se présenter devant la Société qui l'a chassé comme indigne d'elle. Quand on a vu faire cette conduite, on n'est pas tenté de la mériter ; elle n'attaque pas le physique brutalement, mais rien n'est si humiliant : il y a de quoi mourir de honte ! »
La première des explications proposées, mais pas forcément la plus plausible, nous dit justement que cette expression serait née suite à une rixe 争吵, 打架, non datée, qui aurait opposé aux portes de Grenoble deux obédiences compagnonniques rivales.
La seconde viendrait du grammairien Richelet qui, en 1680, après avoir osé écrire dans une édition de son Dictionnaire « les Normands seraient les plus méchantes gens du monde s'il n'y avait pas de Dauphinois[2]. » et alors qu'il était de passage à Grenoble et participait à un souper, aurait été chassé de nuit de la ville à coups de canne.
La troisième enfin, nous dit qu'un régiment 团;一团士兵 de Louis XVI, chargé de faire appliquer les ordres du roi, aurait été chassé de la ville à coups de pierres.
[1] La route Napoléon, bien sûr, celle qui mène de Golfe-Juan (Vallauris) à Grenoble à travers les Alpes ().
[2] Pour rappel, Grenoble est la capitale du Dauphiné dont les habitants sont des Dauphinois. Mais ce n'est par autant qu'on dit que les nobles de cette région faisaient partie du gratin dauphinois.
Exemples
« Sa grande visite au roi pour l'engager à faire la conduite de Grenoble à Montmorin et à Duportail et à nommer d'honnêtes gens à leur place. »Jacques-René Hébert - 1793
他这次拜访国王是为了让他驱逐Montmorin和Duportail,并用诚实的人取而代之。